dimanche 22 avril 2012

Le chant du dragon - Anne McCaffrey


Avec ce volume de la Ballade de Pern, nous quittons temporairement l’histoire principale pour s’intéresser plus en détail à un aspect particulier de la planète, les harpistes, qui assurent le rôle de ménestrels, d’enseignants et de colporteurs de nouvelles (ce qui leur donne l’opportunité de jouer le rôle d’espion ou d'institut de sondage à leurs heures perdues).

Mais je m’égare un peu, puisque ce volume parle avant tout musique, par le biais de son héroïne, Menolly. Cette fille d’un seigneur de fort de mer a un don pour la musique et le chant, mais les femmes ne pouvant être harpistes, à la mort du harpiste résident, toute sa famille s’oppose à ce qu’elle continue à pratiquer (allant jusqu’à employer des solutions assez extrêmes).

Le chant du dragon est très différent des volumes précédents. Il se focalise sur une seule héroïne, l’histoire principale est un peu laissée de côté (même si on en apprend beaucoup sur les lézards de feu), et s’il y a des passages durs, l’histoire est tout de même nettement plus orientée ado (difficile de ne pas fusionner avec Menolly pendant la lecture).

Ce roman est aussi le premier de la série à reprendre des épisodes déjà connus, mais d’un autre point de vue, procédé intéressant (même si du coup certains passages du Chant du dragon en deviennent presque incohérents tels qu’ils sont racontés dans La quête du dragon), quand l’auteur n’en abuse pas (comme elle le fera dans d’autres tomes il me semble).

Ce roman est de loin mon favori de toute la série, avec sa suite. Il m’avait beaucoup marqué quand je l’avais lu la première fois. Il est vrai qu’il est difficile à quinze ans de ne pas dévorer l’histoire de Menolly, jeune fille très douée bien qu’on refuse de reconnaitre son don (au contraire, on lui interdit de le pratiquer).

Même avec du recul, je me surprends encore à partager ses émotions et sa douleur (ses parents et sa sœur sont juste horribles), et à admirer son courage (je n’arrive même pas à la trouver trop parfaite, ou trop apitoyée sur elle-même, alors que je pourrais logiquement le penser).

C’est donc un très beau tome, qui a le mérite en plus de montrer la vie des habitants des forts, repliés sur eux-mêmes, qui n’ont pas une vie facile comparée aux habitants des Weyrs. Sa suite directe est tout aussi intéressante, d’ailleurs, je vous en parlerais sous peu.



CITRIQ

6 commentaires:

Endea a dit…

A force de lire tes billets, mon envie de lire cette série va augmenter de jours en jours je crois, xD

Lorhkan a dit…

J'ai pris du retard sur mes objectifs concernant ce challenge, mais je vais m'y mettre ! J'ai déjà hâte d'ailleurs !

Vert a dit…

Mouahah, je vais continuer mon harcèlement alors :D

Vert a dit…

Si j'avais eu une semaine de vacances en plus, je pense que j'en aurais lu les 3/4 de la série, je comprends tout à fait ta hâte ^^

Endea a dit…

J'avais lu ton billet avant de publier le mien, mais j'ai attendu qu'il le soit pour écrire ici, lol.
En tout cas, tout pareil ^^ Pas possible de trouver Menolly niaise ou insupportable, j'ai accroché au possible,j'ai plus développé cette idée dans ma chronique du tome suivant : dans n'importe quel autre livre, certains aspects m'auraient exaspéré, sauf que là c'est la Balade de Pern ... il y a un côté magique certain et surtout il y a ....les dragons et les lézards de feu ^^

Vert a dit…

Oh toi aussi tu voudrais bien un lézard de feu pour Noël ? *siffle*