vendredi 31 juillet 2015

Aucune étoile aussi lointaine – Serge Lehman


Déniché il y a très longtemps dans un bac de livres d’occasion, ce roman a pris la poussière pendant pas mal d’années jusqu’à que je me décide à le rapatrier de la maison de mon père. Je l’ai regardé de travers un bon moment, un peu inquiète à l’idée de lire un Serge Lehman pas toujours facile à suivre (déjà en scénariste en BD), mais j’ai fini par me jeter à l’eau.

Et finalement je m’inquiétais pour pas grande chose, puisque Aucune étoile aussi lointaine est un roman très fluide et aisé à lire, bien qu’un peu atypique par certains aspects.

Dans ce roman, on suit les pas de Arkadih, héritier d’une dynastie d’explorateurs spatiales qui se destine à la même profession, jusqu’à que l’arrivée du Toboggan (un moyen de transport instantané entre les planètes) vienne mettre un frein à ses ambitions. Notre jeune héros est donc obligé de se trouver une nouvelle voie, sauf s’il écoute une voix qui lui parle depuis son plus jeune âge.

Aucune étoile aussi lointaine débute donc un peu comme un roman d’apprentissage, si bien qu’il m’a fait penser (dans une moindre mesure) aux Maîtres des brisants d’Erik L’Homme, à cause de la jeunesse du héros et de l’univers de space-opera bien daté.

Confédération galactique, aliens étranges (dont les Davellins, des chats géants dont les animaux domestiques ressemblent à des humains miniatures !), conflits gigantesques… on est vraiment dans une pure atmosphère de space-opera qui ne s’impose guère de limite, un peu à la façon des textes des années 50-60.

Et en même temps, tout est extrêmement structuré par les histoires qui jalonnent l’intrigue. C’est même d’ailleurs l’élément moteur du roman. En effet, une fois passé le premier tiers du roman, on s’embarque pour un voyage extraordinaire, où le héros passe la plupart de son temps à écouter des légendes et des témoignages, tout en essayant de survivre à la solitude des voyages spatiaux.

Du coup il n’y a pas beaucoup d’action dans Aucune étoile aussi lointaine (il faut le savoir), et le héros semble parfois plus tenir un rôle de témoin qu’avoir une réelle influence, mais la promenade dans cet univers très riche, qui avec ses légendes semble parfois s’aventurer aux frontières de la fantasy, est plutôt agréable.

CITRIQ



5 commentaires:

shaya a dit…

Ca a l'air sympa dis donc, je ne connais pas du tout ! Je me demande si c'est encore dispo en neuf tiens....

Alys a dit…

Triple yeah pour les Davellins ! :)

Vert a dit…

@Shaya
Il est sorti en poche, mais ça date je pense.

@Alys
Ils sont mignons ^^.

Blop a dit…

Je me souviens que je n'ai pas tellement accroché à ce roman. D'ailleurs, je ne crois pas avoir fait de chronique. Sans doute le manque d'action. Ce côté passif et contemplatif a dû m'impatienter... Et pourtant, ça se lit aisément.

Vert a dit…

@Blop
Je peux comprendre, on s'attend un peu à de l'action à chaque tour... et en fait non xD