mercredi 6 août 2008

Wall-e - Andrew Stanton



Si vous n’avez pas entendu parlé de Wall-e, c’est que vous avez passé les 6 derniers mois au fin fond du Népal, et encore, même Spes sait de quoi je parle ! Wall-e, c’est le dernier film d’animation des studios Pixar, qui nous compte l’histoire d’amours entre un petit compacteur de déchets un peu rouillé qui travaille à nettoyer la Terre et une jolie robote (EVE) qui cherche quelque chose sur notre bonne vieille planète désertée par le genre humain.

Ca peut sembler un peu bobet d’apparence, et guère attractif, mais on aurait tort de se priver de ce petit bijou qui ferait fondre même le cœur du plus anti-wub du monde. C’est en effet une histoire drôle et incroyablement émouvante que la rencontre de ces deux robots, qui singent les attitudes humaines avec une émotion incroyable, bien qu’ils ne soient faits que de métal (enfin même techniquement de pixels…). Et il est très difficile de rester insensible au regard tout triste de Wall-e…

Comme on ne peut pas tenir les 1h30 réglementaires sur une histoire d’amour entre deux robots sans endormir toute la salle, une 2e intrigue se greffe là-dessus, celle du retour des humains sur Terre, retour causé par la « découverte » de EVE. L’intrigue n’est pas diablement originale sur ce sujet, puisant ses références en partie dans 2001 Odyssée de l’Espace et Asimov, à mon avis, mais elle fait réfléchir, ce qui n’est pas rien, sur notre avenir…

Par ailleurs je pense que tout geek (comme moi) sortira de cette salle aura une soudaine envie d’aller prendre l’air et de se bouger de sa chaise, plutôt que de retourner se coller devant son écran, juste pour éviter de ressembler aux humains du futur… qui comme d’hab ce ne sont pas les animations les plus réussies de Pixar, mais pour une fois il y a une raison toute justifiée à leur apparence. En comparaison l’animation des robots est MA-GNI-FIQUE.

Bref un très beau film qui plaira à pas mal de gens je pense, et qui prouve qu’une fois de plus, les dessins animés, ce n’est pas que pour des enfants, c’est même plutôt le contraire… il parait que Wall-e est bourré de références mais je ne suis pas sûre dans avoir relevé plus de deux… remarque, c’est sans doute parce qu’il puise sa source dans des vieux films ^^.

Ah oui et ne ratez surtout pas le générique de fin, c’est un petit bijou de délectation visuelle, et l’historienne d’art que je suis l’apprécie d’autant plus…

And soon… Batman ^^.
(Si c’est une daube vous allez m’entendre…)

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