mercredi 26 novembre 2008

L’Echange – Clint Eastwood



Parfois quand on va voir un film, ce n’est pas tant le film lui-même que ce qui ce passe avant ou après qui marque. Bah bizarrement la première chose que j’ai remarqué en allant voir l’Echange c’est que j’ai mis le doigt sur ce qui permet au cinéma où je vais –et qui passe même les gros films type blockbuster parfois en VO- de tenir face au multiplexe : les étudiants étrangers. Si si, ça représentait la moitié du public de la salle facilement, et je pense que c’est pas négligeable comme apport.

Bref je m’égare avant même de commencer, revenons à notre film. L’Echange, c’est l’histoire d’une mère célibataire à la fin des années 20, dont le fils disparaît mystérieusement. Et celui que la Police lui ramène n’est pas son enfant, c’est donc le départ d’une lutte pour retrouver son vrai fils.

Un peu longuet (personnellement j’ai plus l’habitude des films de 2h30), l’Echange est un beau film magnifiquement réalisé – il est encore plus magnifique quand la dernière expérience vidéo de la semaine s’appelle Legend of the Seeker d’ailleurs !-, très classique mais très agréable, un peu comme Appaloosa. La reconstitution du Los Angeles des années 30 est vraiment sympa, et rien que l’atmosphère est un délice.

Par ailleurs, l’histoire, si elle semblait assez unilatérale au début et uniquement centrée sur la mère et son (faux)fils, s’élargit très vite à d’autres territoires. Ca m’a un peu surprise au départ, je ne m’attendais pas franchement à que l’histoire parte dans ce sens là, mais c’est ce qui permet de tenir le film aussi longtemps sans tourner en rond. Et les changements de ton entre tous ces éléments sont assez déroutants, quand on passe de cette mère en larmes cherchant son fils à l’enquête banale (mais pas tout à fait) d’un policier.

Bref c’est un bon moment de cinéma, fort en terme d’émotions, et avec une histoire qui accroche. Bon après j’avoue qu’après toutes ces critiques qui l’encensaient, j’en suis revenue un poil déçue, sans doute trop d’attentes quoi… mais que cela ne vous détourne pas d’aller le voir, ça vaut largement le prix d’une place de cinéma.

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