mercredi 2 mars 2011

Arrietty le petit monde des chapardeurs - Hiromasa Yonebayashi


On ne peut pas toujours aller voir des films sinistres au cinéma, et un film des studios Ghibli, ça ne se refuse pas, même si Miyazaki n’est pas aux commandes. Dénicher une salle qui le passe encore en VO a été difficile (en période de vacances scolaires, il est programmé uniquement en journée en vf), mais heureusement, il y a le Studio des Ursulines !

J’aime bien ce petit cinéma planqué non loin du jardin du Luxembourg : il ne diffuse quasiment que du film jeunesse, je n’y suis jamais allée pour autre chose en tout cas, et il assume tout à fait son statut à en juger par la quantité de rehausseurs disponibles à l’entrée de la salle. C’est une salle à l’ancienne mode avec balcon et rideau qui se lève au début de la séance, et ça, c’est drôlement chouette !

Mais je m’égare. Arrietty est adapté du roman de Mary Norton, The Borrowers (que je n’ai pas lu mais que du coup je lirais sûrement un jour, bien évidemment), qui raconte l’histoire de très petites personnes qui vivent dans nos maisons en « chapardant » ce dont ils ont besoin. D’après ce que j’ai lu sur les livres, le film suit l’histoire du premier tome dans les (très) grandes lignes.

Nous avons donc Sho, un jeune garçon malade qui vient se reposer dans une vieille maison à la campagne, en compagnie de sa tante. Dès son arrivée, il croit apercevoir une des petites personnes dont lui avait parlé sa mère. De son coté, Arrietty, jeune et téméraire borrower s’apprête à participer à sa première chaparde…

L’histoire n’est pas extraordinaire (la rencontre entre Arrietty et Sho, et les conséquences), et il ne se passe finalement pas grand-chose, mais on passe tout de même un bon moment. C’est mignon mais pas complètement niais. Avec un regard adulte, on s’amusera beaucoup à commenter les techniques de séduction à l’ancienne mode (entre framboise, thé et je te raccompagne à la sortie).

Il ne faut pas longtemps pour tomber sous le charme du dessin, qui s’il n’arrive pas au niveau d’un Voyage de Chihiro et autres confrères, est tout de même fort chouette. Comme l’histoire n’est pas extrêmement compliquée ou trop rapide, on a tout le loisir d’admirer les petits détails, et les différents décors sont vraiment délicieux (surtout la maison des Borrowers dans laquelle on s’amuse à reconnaitre les différents éléments piqués ça et là).

La musique est signée par une française (une bretonne même !), rien que ça, et même si je la trouve un poil décalée (peut-être trop occidentale aussi) par rapport à l’animation et à l’univers, c’est fort plaisant à écouter.

Bref, c’est un dessin animé bien agréable, et s’il n’arrive pas à la cheville des créations de Miyazaki (j’en ai revu deux ce week-end, la comparaison est presque cruelle !), on passe un très bon moment de cinéma, qu’on peut facilement partager avec des enfants !

2 commentaires:

Tana a dit…

"La musique est signée par une française"
Malheureuse!!!!
Une bretonne!!!
Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'aller voir ce film (planning overbooké) mais j'ai vu l'adaptation live il y a des années de ça "le petit monde des borrowers" ça s'appelait, si je me souviens bien.

HS: Oui je suis tjs vivante... non mais, tu m'avais déjà enterrée!

Vert a dit…

Pardon pardon, je ne le ferais plus, j'ai édité mon article pour bien préciser ce fait de la plus haute importance :P

Ravie de voir en ces lieux en tout cas ^^ (oui je sais je pourrais prendre mon téléphone aussi *siffle*)