mercredi 27 juillet 2011

Druide - Oliver Peru


Je dois la lecture de ce roman à mon cher collègue Elysio, qui avant même de lire ce roman et de rédiger sa critique (que vous pouvez lire ici), passait ses journées à me répéter qu’il voulait le lire. Ca a été aussi efficace qu’une séance d’hypnose, lorsque je l’ai vu dans les nouveautés à la bibliothèque, je l’ai emprunté sans même me poser de question !

Accessoirement j’avais lu des critiques élogieuses un peu partout, et Oliver Peru, c’est aussi le dessinateur du générique d’Hero Corp (oui ça n’a pas grand rapport avec le fait d’écrire de la fantasy, et alors ?), j’avais donc quelques bonnes excuses pour m’intéresser à cette lecture, tout de même.

Avec un titre pareil, Druide nous emmène dans un univers où l’on trouve justement des druides qui vivent dans la forêt, communiquent avec les animaux, et tout le tintouin. Je ne sais pas pourquoi, ils m’ont fait penser à des chevaliers Jedi tout du long, je suis irrécupérable !

L’un de ces druides, Obrigan, maitre loup de son état, quitte la forêt pour aller enquêter sur une mystérieuse tuerie ayant eu lieu dans un fort du royaume de Sonrygar : quarante-neuf hommes ont été assassinés de façon particulièrement atroce, sans que personne n’entende rien.

Cet acte horrible en soit pourrait de plus rouvrir les hostilités avec le pays voisin, le Rahimir. Obrigan et ses deux apprentis a donc tout intérêt à élucider ce mystère et à retrouver les assassins pour empêcher une nouvelle guerre sanglante.

On n’est pas loin du polar simili-historique dans les premières pages, puis le récit s’oriente vers quelque chose de bien plus fantasy, avec son quota de randonnées, de combats, de guerre latente entre deux états, de mystères, de créatures étranges et de légendes.

Du coup, une fois rentré dans l’histoire (ce qui ne prend que peu de temps), on ne lâche plus le bouquin jusqu’à sa conclusion, les héros allant de péripéties en péripéties sans aucun temps mort, pendant qu’on découvre petit à petit l’univers dans lequel ils évoluent.

Celui-ci est bien travaillé et donne l’impression d’avoir été à peine effleuré dans le livre (finalement, on en saura assez peu sur le Rahimir et le Sonrygar), l’action restant centrée sur une seule et même région. Ça doit être ma relecture de Tolkien qui m’influence, mais j’étais d’ailleurs presque vexée de ne pas trouver une carte en guise d’introduction !

Druide est donc un bon petit de roman de fantasy tout ce qu’il y a de plus classique, prenant et dépaysant juste ce qu’il faut, et qui a le grand avantage de tenir en un seul volume. On y retrouve un peu tous les clichés du genre, certes, mais ça n’a rien de dérangeant, et le héros principal, Obrigan, évolue de façon assez inattendue (du moins pour moi) pour qu’on sorte un peu des sentiers battus.

Je mettrais juste un bémol sur la gestion des personnages, qui à l’exception d’Obrigan, disparaissent pendant de trop longues durées, ce qui est un peu frustrant. Du coup, on n’a ni l’occasion de s’y attacher, ni l’occasion de les voir évoluer, c’est dommage. A part ça, c’est un plaisir à lire. Si vous n’avez pas encore lu, et que vous cherchez quoi emmener comme lecture dans votre valise, ça peut être un bon choix.

CITRIQ

2 commentaires:

Endea a dit…

J'avoue avoir été déçue par ma lecture, non par la teneur du récit qui se tient et est intéressant mais par le fait que tout se joue sur des histoires de vengeance, de haine, de colère ou d'anciennes souffrances.
Dommage.

Vert a dit…

C'est sûr que c'est pas très joyeux comme histoire (surtout si tu lis Pern à côté :D)