mardi 29 mai 2012

En route pour les Imaginales


Cette année je me suis lancée dans l’aventure des Imaginales, en dépit du fait que je passe mes épreuves d’admission de concours la semaine qui suit. Ca n’est pas très sérieux tout ça, mais étant donné que les Imaginales ET les concours tombent toujours à la même époque, je suis un peu condamnée à l’avoir dans l’os jusqu’à la fin de ma vie (ou au moins jusqu’à que j’atteigne la catégorie A, ou que je devienne maitre du monde, au choix). Alors cette année je me fais plaisir !

Je pars donc en escapade à Epinal de vendredi à dimanche matin, en très bonne compagnie puisque je partagerai ma chambre d’hôtel avec Olya et Shaya (qui ont promis de me faire réviser, les pauvres), et je me fais un plaisir de voir et revoir tout un tas de collègues blogueurs (et puis aussi des auteurs, mais si c’est comme à Sèvres, on va passer plus de temps à parler des livres qu’on a lu qu’à se soucier du fait que leurs auteurs sont dans les parages *siffle*).

Pour le moment j’ai préparé mon programme pour les conférences. Je n’irais sûrement pas tout voir, mais je me retrouve quand même avec quelques problèmes :


Je pense que je vais demander à Hermione de me prêter son retourneur de temps. Dans l’absolu je pourrais aussi demander un coup de main au Doctor, mais utiliser le TARDIS pour remonter le temps d’une heure, c’est risquer de devoir sauver l’univers au moins trois fois avant d’espérer atteindre l’objectif de départ (et encore, on a toutes les chances de se retrouver à l’édition de 2010, ou même de 2035 !).

J’ai commencé à préparer mes affaires, notamment les livres que je comptais emmener. Il y en a finalement assez peu (je vais plutôt profiter de cette escapade pour faire des achats), et je suis même assez indécise sur certains.

Par exemple j’emmène mon exemplaire des Chroniques du Pays des Mères (qui a l’air d’avoir connu le Déclin vu son état), mais comme c’est l’édition Livre de Poche, et que je me rachèterais bien l’édition A lire pour harmoniser avec le Silence de la Cité… cruel dilemme !

Mis à part quelques trivialités (comme penser à prendre billets de train, pyjama, brosse à dents, charger appareil photo et téléphone, étudier la météo), il me reste à régler la question du signe de reconnaissance.

Ca tombe bien, figurez-vous que j’ai fait un super achat samedi alors que je cherchais une table :


Oui comme dit ma mère, ce n’est pas très pratique pour manger, mais ça faisait longtemps que je cherchais une pochette de ce genre pour mes expéditions, à combiner avec un sac à dos pour ramener les bouquins.

Bref tout ça pour dire que j’aurais un petit sac vert kaki comme signe de reconnaissance, donc vous ne pourrez pas dire que je n’ai pas vert sur moi (je préfère ne pas m’avancer sur les fringues, ou alors faudrait carrément que je prenne ma cape !).

Histoire de personnaliser un peu mon nouveau petit sac chéri, j’ai retrouvé quelques-uns de mes badges :


Comme je ne saurais faire un choix (non je ne vais pas tous les mettre), et que les sondages débiles, c’est merveilleux, je vous invite à voter pour vos favoris dans les commentaires (le monstre vert est déjà qualifié par contre, je préfère prévenir…).

Voilà, sur ce, je mets ce blog en pause jusqu’à la semaine prochaine (vu qu’aux dernières nouvelles le système de publication automatique marchait quand ça lui chantait), à très bientôt !

lundi 28 mai 2012

Le dragon blanc - Anne McCaffrey


Youhouh, l’intégrale V déjà, on croirait avoir bien avancé, mais en fait rien du tout ! Pour ma prochaine lecture, je vais remonter aux premiers volumes. Figurez-vous d’ailleurs que je me suis plantée dans mon ordre de lecture, en VO les Tambours de Pern est sorti après le Dragon Blanc (alors qu’il se déroule avant).

Du coup je suis allée trouver une liste complète sur le site officiel de l’auteure (qui inclut une chronologie plutôt claire), je vais donc m’y référer désormais… Soit dit en passant je trouve que c'est quand même pas plus mal de lire les Tambours de Pern avant le Dragon blanc, histoire qu'on ne tombe pas des nues quand Piémur fait son apparition.

Bref le Dragon blanc poursuit l’histoire « principale » de Pern, celle amorcée par le Vol du Dragon et poursuivi par la Quête du Dragon. Quelques années ont passé depuis ce roman d’ailleurs, et Jaxom s’apprête à entrer dans l’âge adulte, toujours accompagné de son étrange dragon blanc, Ruth, qui contre toute attente a survécu et même terminé sa croissance.

Il s’en passe des choses dans ce tome, que je ne vous raconterais bien évidemment pas, mais le continent méridional y prend une importance de plus en plus grande, et certaines découvertes qu’on y fait sont très intéressantes et révèlent des choses sur le passé de Pern, qui jusque-là n’était mentionné que dans les prologues des romans.

C’est sans doute un des aspects qui m’a le plus plu, et qui me plait encore aujourd’hui. Comme dans les Chroniques du Pays des Mères, je trouve extraordinaire cette recherche du passé qui pourrait apporter des réponses pour pouvoir construire un futur (ici soit en éliminant définitivement la menace de l’Etoile rouge, soit en s’installant sur le continent méridional).

Ce n’est pas une quête héroïque pour la destruction du mal, ni une grande guerre rangée entre deux puissances, et encore moins une fresque épique. C’est juste l’histoire tranquille d’un groupe de personnes qui cherche à percer les mystères de leur planète.

Le Dragon blanc, comme la trilogie des harpistes précédemment lue, s’inscrit dans une veine plutôt jeunesse, avec son protagoniste principal encore en pleine crise d’adolescence. C’est d’ailleurs plaisant à lire : sans s’étaler trop sur le sujet, Anne McCaffrey arrive bien à mettre en scène ce délicat passage à l’âge adulte, avec un Jaxom grincheux qui s’affirme et prend peu à peu ses responsabilités.

Le seul défaut du Dragon Blanc, c’est qu’il confirme un peu la veine « bisounours » de la série. Sans être franchement gênant, force est de reconnaitre qu’à l’exception de quelques Anciens aigris, et d’un Seigneur un peu trop ambitieux (Torric), tout le monde s’entend presque trop bien pour que ce soit crédible.

Mais un peu de bons sentiments, ça ne fait jamais de mal à personne, et l’histoire est suffisamment prenante pour qu’on n’y prête assez peu attention. C’est définitivement la grande force de Pern, le récit. On a l’impression de lire une chronique historique, dont seuls quelques fragments nous sont parvenus sous forme de roman.

Si tous ces textes ont un début, ils n’ont finalement pas forcément de fin. Une fois fermé le Dragon blanc, il serait aisé de poursuivre avec Tous les Weyrs de Pern sans même se rendre compte qu’on a changé de titre !

Mais ce n’est pas ce que mon fichier de référence me dit, la prochaine étape dans mon cas, sera une petite remontée dans le temps jusqu’à l’histoire de la Dame aux Dragons (Moreta, si je ne m’abuse).


CITRIQ

samedi 26 mai 2012

Les Hauts de Hurlevent - Emily Brontë


Comme j’étais partie sur ma lancée, j’ai continué mon exploration de l’œuvre des sœurs Brontë avec les Hauts de Hurlevent, unique roman d’Emily Brontë. Et il était grand temps que je mette le nez dedans.

Cela n’a absolument rien à voir avec le fait qu’il s’agit du livre préféré de Bella et Edward (désolé ça m’a traumatisé de tomber là-dessus en cherchant une couverture pour illustrer mon article), les Hauts de Hurlevent trottent dans un coin de ma tête à cause de Daniel Pennac.

Lorsque j’étais plus jeune, j’aimais beaucoup sa série des Kamo, et notamment L’agence Babel, où Kamo prend une correspondante pour apprendre l’anglais. Je n’en dirai pas plus, mais quiconque a lu ce livre comprend mieux pourquoi ça m’intéressait de lire les Hauts de Hurlevent.

Bon ceci dit, autant j’ai apprécié ma lecture de Jane Eyre (et de mettre le roman en parallèle avec l’Affaire Jane Eyre), autant la rencontre ne s’est pas franchement faite pour les Hauts de Hurlevent.

C’est un texte étrange, halluciné, l’histoire d’un lieu, qui relèverait presque du manoir de film d’horreur (ces fameux Hauts de Hurlevent), et de ses occupants, tous plus fous les uns que les autres. C’est l’histoire tortueuse de Catherine et de Heathcliff, et de leurs descendants.

J’ai bien senti que ce roman avait quelque chose de grandiose (la préface est assez éloquente à ce sujet, et les détails qu’elle pointe du doigt sont tout à fait pertinents), et c’est vrai qu’il s’agit d’un texte atypique. Mais ce roman n’a pas vraiment trouvé sa place dans mon cœur. Je crois que j’ai trouvé tous les personnages détestables au possible, ce qui n’aide pas.

J’ai profité d’un après-midi de transport pour le finir (j’avais eu la bonne idée d’égarer ma carte d’identité dans une salle d’examen, j’en ai été quitte pour un aller-retour de 3h !), et entre la chaleur, les voyageurs exaspérés dans les transports et le bouquin en lui-même, j’ai fini l’après-midi complètement névrosée !

Bref, je comprendrais désormais les références à Heathcliff, mais personnellement on ne pourra pas dire que ce roman a changé ma vie. Me reste Agnès Grey (de Anne Brontë) à lire dans mon intégrale, je verrais bien si je trouve un peu de temps pour le lire.

jeudi 24 mai 2012

Phaenomen - Erik L'Homme


En ce moment, je suis partie dans une (vaine) tentative de vider un peu ma PàL, en m’occupant notamment des livres empruntés depuis une éternité. C’est pour cela que je me suis attaquée au premier tome de Phaenomen, une série de Erik L’Homme, dont j’avais adoré Le Livre des étoiles, un simili Harry Potter qui se lisait drôlement bien.

Cette fois-ci, l’histoire est celle de quatre adolescents internés en clinique psychiatrique (ça commence bien hein ?), tous dotés de pouvoirs spéciaux. Lorsque le seul médecin qui s’intéresse à eux est enlevé par des hommes mystérieux, ils décident de faire le mur et de tout mettre en œuvre pour le sauver.

Il y a pas mal de similitudes entre cette série et le Livre des étoiles (surtout dans cette bande d’amis qui surpasse toutes les difficultés avec une aisance incroyable), mais autant ce dernier a su se faire une place dans mon cœur, autant Phaenomen m’a laissé plutôt indifférente.

L’histoire se lit bien, mais on reste dans quelque chose de très classique, une sorte de club des cinq, les pouvoirs surnaturels en plus. L’intrigue est un poil téléphonée et facile. Si les énigmes sont plaisantes, et l’exactitude géographique des déplacements appréciable (surtout dans Paris !), il manque un petit quelque chose pour vraiment m’accrocher, et me donner envie de lire la suite.

Enfin au moins, je pourrais enfin rendre son livre à Elysio !

CITRIQ

mardi 22 mai 2012

Les tambours de Pern - Anne McCaffrey


Le problème avec La Ballade de Pern, c’est que les livres se dévorent. Et ce n’est vraiment pas un euphémisme, ce nouveau volume m’a à peine occupé deux jours, et m’a surtout donné l’occasion de terminer un tome de l’intégrale.

Les tambours de Pern est le dernier tome (pour le moment) rattaché à la série des Harpistes. Il se déroule chronologiquement quelques années après la Chanteuse-dragon de Pern, et nous fait suivre les aventures de Piémur (le tout premier ami de Menolly à l’Atelier de la Harpe) lorsque sa voix qui mue l’oblige à changer de carrière.

A la première lecture, ce tome m’avait énormément déçu dès les premières pages. Il faut dire que je m’attendais à retrouver Menolly comme d’habitude, et en fait pas du tout. J’ai donc passé ma frustration sur Piémur pendant tout le volume !

Cette fois-ci, j’étais un peu mieux préparée, j’ai donc plus apprécié l’histoire. Piémur est un personnage plutôt marrant, plein de vie, sensible et intelligent. Et comme tous les ados il a le don de se fourrer dans les ennuis pas possibles !

Ceci dit si la lecture est plaisante, ce tome a un léger parfum de remplissage, car à l’exception de la cérémonie de l’Empreinte au milieu de l’histoire où il se passe quelque chose d’important, le reste de l’intrigue n’apporte pas grand-chose.

Tout au plus on l’occasion de voir les Harpistes jouer aux espions et Robinton montrer son génie manipulateur (dans un autre roman, il aurait pu être génie du mal ce type),et de faire une balade sur le Continent méridional.

J’ai d’ailleurs eu le temps de me poser des questions sur la reproduction des dragons et des lézards de feu. Au rythme où les pontes ont lieu, et sachant qu’ils semblent avoir la vie très longue, Pern ne risque-t-elle pas d’être submergée à terme ?

Bref, trêve d’interrogations sur la cohérence de l’univers, je vais plutôt me plonger dans la suite, Le Dragon blanc, avec lequel on revient plus franchement dans l’intrigue principale.


CITRIQ

dimanche 20 mai 2012

Cathy's Book - Sean Stewart et Jordan Weisman


Comme j’étais retombée sous le charme de la prose de Sean Stewart avec Dead Kennedy, j’ai décidé de voir ce que je pouvais trouver d’autre de lui à la bibliothèque. J’ai donc repéré ce roman jeunesse (premier tome d’une trilogie) à la bibliothèque à côté du boulot, je l’ai réservé vu qu’il était sorti, et je suis allée le chercher.

C’est là que j’ai découvert les inconvénients de la réservation. Quand le bibliothécaire m’a amené l’ouvrage, je n’étais pas psychologiquement prête à assumer que j’empruntais un truc qui ressemblait à un journal intime, avec une pochette pleine de bouts de papier en bonus.

Ma première pensée a d’ailleurs été « Tiens ça doit être coton pour catalogue le matériel d’accompagnement », preuve que même en pause je suis toujours en train de penser boulot. Bref je n’allais pas le refuser, je l’ai donc emprunté, et j’ai fini par le lire, mais uniquement chez moi (parce que sortir les bouts de papiers dans le métro n’aurait pas été très pratique).

Cathy’s Book est comme son nom l’indique le journal intime d’une fille qui s’appelle Cathy, une lycéenne, qui vit à San Francisco, et qui va s’attirer de gros ennuis alors qu’elle enquête sur son mystérieux copain qui vient de la plaquer.

Si on retrouve la prose drôle et pleine de vie de Sean Stewart (le passage de la crème brûlé m’a bien fait rire en tout cas), j’avoue être assez peu rentrée dans l’histoire très calibrée jeunesse, même s’il y a de bons passages (y’a une double page de conservation msn assez épique à lire, c’est tout de même bien plus facile en vrai !).

Et puis je suis un peu passée à côté de ce qui fait l’aspect révolutionnaire de ce titre, à savoir qu’il est interactif. En effet, outre tout un tas de pièces jointes (menu de restaurant, dessins, photos, lettres) dans une pochette, il est également possible d’appeler les numéros de téléphone donnés dans le bouquin.

Sauf que je n’ai pas testé (ils ont beau dire que ce n’est pas surtaxé, je me méfie toujours), pas plus que je n’ai visité les sites internet (enfin j’ai bien déniché le site officiel joliment fichu et le blog de Cathy que je soupçonne de déborder de spoilers sur les deux suites). Il faut dire quand je lis, j’ai rarement un téléphone ou un ordinateur sous la main.

Autant dire que je ne suis vraiment pas la cible du produit, je suis bien plus heureuse avec un vrai roman dans les mains. L’objet en lui-même reste fort réussi (avec les dessins, les annotations, le côté journal est bien rendu), mais ce n’est pas ma tasse de thé, tout simplement.

vendredi 18 mai 2012

Moonrise Kingdom - Wes Anderson


Dans mon référentiel personnel, chaque nouveau film de Wes Anderson est un évènement en soi. Depuis que j’ai découvert ce réalisateur avec The Aquatic Life with Steve Zissou, je ne rate pas un de ses films au cinéma, dingue que je suis devenue de ses histoires drôles et émouvantes, truffées de détails absurdes, avec une esthétique rétro incroyablement léchée.

Moonrise Kingdom ne fait pas exception à la règle, et c’est donc avec une joie pas franchement contenue que je l’ai découvert hier soir, à peine un jour après sa sortie et sa présentation en ouverture au Festival de Cannes.

L’histoire se déroule sur une île au large de la Nouvelle Angleterre, dans les années 60. Sam, un jeune scout s’enfuit de son camp, emmenant avec lui Suzy, la fille d’une famille vivant sur l’île (et un chaton dans un panier, accessoirement). C’est donc tout le camp scout, plus le policier de l’île, plus les parents de Suzy qui partent à leur recherche.

En révéler plus serait inutile, mais comme toujours, d’une histoire toute simple, Wes Anderson tire un merveilleux film (dans le sens où chaque minute m’a littéralement émerveillé, je souriais encore pendant le générique). Moonrise Kingdom évoque l’adolescence et les premiers amours sous une forme à la fois touchante et absurde.


C’est donc un authentique film de Wes Anderson, que j’ai trouvé beaucoup plus facile d’accès que ses précédentes réalisations (la Vie aquatique, bien que je l’adore, peut être un poil déstabilisant, et ne parlons même pas de The Darjeeling Limited), sans doute parce qu’on a tous eu envie de fuguer un jour avec un 45 tours de Françoise Hardy dans sa valise (ou équivalent moderne).

Moonrise Kingdom est porté par un univers visuel absolument extraordinaire, une pure reconstitution des années 60 plus vraie que nature (non sans quelques détails absurdes), que ce soit pour la maison des Bishop (qu’on peut dévorer des yeux pendant l’introduction), le camp scout, ainsi que tous les vêtements et accessoires.


Il y a tellement de petits détails à repérer qu’un deuxième visionnage me semble quasiment obligatoire, surtout vu comme le réalisateur joue avec la réalité (le météorologue semble autant un narrateur qu’un participant de l’histoire ; Suzy qui regarde fixement le spectateur comme s'il l'espionnait avec des jumelles).

Ajoutez à cela une galerie de personnages hors du commun, portée par un très beau casting (Bruce Willis, Bill Murray et j’en passe des meilleurs, mais les deux héros sont de loin les plus impressionnants de tous, surtout qu'il s'agit de leur premier film), une BO comme toujours très éclectique (avec quelques belles compositions de M. Alexandre Desplat) qu’il me tarde d’acheter, et un bonus rigolo pendant le générique pour les spectateurs patients… il y a de quoi déblatérer pendant des heures.


Je ne vous cache pas que cela faisait bien longtemps qu’un film ne m’avait pas autant touché au cinéma, et je suis sortie de la salle sur mon petit nuage, avec une furieuse envie de le revoir. Si vous ignorez tout de l’univers de Wes Anderson, je vous invite donc vivement à venir le découvrir, et pour les connaisseurs, soyez assurés que vous ne serez pas déçus !

Lire aussi l'avis d'Anudar.

mardi 15 mai 2012

Hunger Games : L'embrasement - Suzanne Collins


Après une petite pause, j’ai repris ma lecture de la trilogie Hunger Games dès que j’ai réussi à obtenir un exemplaire à la bibliothèque. Ça n’a d’ailleurs pas pris tant de temps que ça, et j’ai dévoré ce tome 2 en une journée à peine.

En même temps rien de surprenant, à l’image du premier tome, Hunger Games : l’embrasement est également un authentique page-turner : il y a du cliffhanger à chaque fin de chapitre, de l’action à haute dose, des retournements de situation en veux-tu en voilà.

Du coup, maintenant que je savais à quoi m’attendre, j’ai trouvé la lecture de cette suite plutôt plaisante, et j’ai moins pinaillé sur les défauts que sur le premier tome. Bon j’aurais certainement oublié la moitié de l’histoire d’ici la fin de l’année, et il y a toujours des moments où Katniss me désespère, mais elle est jeune, on lui pardonne !

Voilà pour l’avis sans spoilers, comme je vais parler un peu plus de l’intrigue maintenant, je vous invite à passer votre chemin si vous n’avez pas lu le livre.

*

Ce tome 2 est un peu bizarre. D’habitude dans les trilogies, le tome 2 est généralement le meilleur morceau, mais celui-ci est un peu bancal. J’ai bien aimé le début qui permet d’avoir un aperçu des autres districts, mais je trouve le président Snow tellement caricatural que j’ai du mal à le trouver franchement inquiétant (je m’étonne presque qu’on n’entende pas son rire machiavélique au détour d’une page).

Quant à cette nouvelle édition des Hunger Games… ça n’a rien de surprenant, mais sur le coup ça fait un peu répétitif. Ceci dit, j’ai trouvé que la réaction de Katniss était un des passages les plus touchants du livre (ça change de toute cette guimauve amoureuse). Heureusement l’auteur s’attarde bien moins sur les détails des jeux que dans le premier tome, et préfère s’amuser à peaufiner son arène, ce qui se révèle plutôt agréable.

Evidemment, on sent bien qu’il y a anguille sous roche, ce que la fin nous prouve. Décidément, ce tome est avant tout là pour servir de transition. Le tome 3 est réservé à la bibliothèque, je vous en parlerai donc prochainement.

CITRIQ

dimanche 13 mai 2012

Jane Eyre - Charlotte Brontë


Non mais ne me regardez pas comme ça, ça m’arrive de lire des bons vieux classiques de la littérature. Dans la plupart des cas, c’est parce qu’un auteur de SF ou de fantasy y fait allusion que je décide de m’intéresser à l’original.

Et j’avoue que cette fois-ci, c’est ce principe qui s’applique. En effet, sachant que nous allions lire L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde au mois de mai sur le Cercle d'Atuan, j’ai préféré prendre les devants et faire connaissance avec le roman original avant d’attaquer notre lecture.

Sans même savoir dans quoi je me lançais, je suis donc allée l’emprunter à la bibliothèque. J’ai même failli le prendre en anglais, mais l’épaisseur du volume et la petitesse des caractères m’a fait privilégier la version français, qui comprenait en plus une introduction bibliographique des sœurs Brontë (tant qu’à se cultiver, autant aller jusqu’au bout), et des notes explicatives plus ou moins intéressantes.

Je vous ferais bien un résumé, mais je pense que si on m’avait raconté le bouquin, je ne l’aurais jamais ouvert, parce que sur le papier ça n’a pas l’air très intéressant. Du coup je me contenterais de vous dire que Jane Eyre raconte la vie de Jane Eyre (ça vous en bouche un coin, hein ?). Pour vous appâter, je dirais juste qu’elle démarre comme petit orpheline malheureuse (oui comme Harry Potter). Comment voulez-vous résister à un tel classique ?

C’est sans doute ce qui a fait que je suis immédiatement rentrée dans l’histoire, et que j’ai littéralement dévoré ce livre en cinq jours, n’hésitant pas à repousser l’heure de dormir le soir pour avancer.

Et pourtant ce n’est pas toujours facile à lire. Le style est assez ampoulé (ceci dit c’est plutôt agréable en fait), et il faut s’accrocher dans certains dialogues quand les protagonistes vous débitent une réponse sur deux pages avec une quinzaine de références religieuses glissées à l’intérieur

D’ailleurs, allergiques à la religion et aux vieilles mœurs un peu ringardes, passez votre chemin, mais personnellement j’ai apprécié toutes les réflexions très intéressantes pour l’époque.

Je trouve même que Jane Eyre, en dépit de son grand âge (1847), reste un roman tout à fait actuel. Certes, certaines considérations peuvent nous sembler ridicules aujourd’hui dans le monde dans lequel nous vivons, mais Jane, l’héroïne, se démarque vraiment par son caractère.

Outre le fait qu’elle en a un sacré, de caractère, elle est remarquable par sa volonté d’être indépendante. Elle ne se laisse pas faire, ne cède pas, peu importe ce qu’il lui en coûte. Elle porte vraiment ce roman d’un bout à l’autre (alors qu’il se révèle au final n’être qu’une bête histoire à l’eau de rose avec quelques retournements presque trop faciles).

Du coup, comme cette incursion dans la littérature anglaise m’a bien plu, et que l’exemplaire que j’ai emprunté contient aussi les Hauts de Hurlevent et Agnès Grey (écrits respectivement par Emily et Anne Brontë), il n’est pas dit que je ne continue pas mon exploration des oeuvres des soeurs Brontë avant de le rendre à la bibliothèque.

vendredi 11 mai 2012

Fables 15 : L'Age des ténèbres - Bill Willingham


A la base, je n’étais pas sûre de poursuivre la série, après un tome 14 qui nous offrait un final pas très satisfaisant à la longue histoire de la lutte contre l’Adversaire. Et puis, est-ce la couverture (très belle), la curiosité quant à la suite, ou l’envie de tester un peu les réalisations de Urban Comics, toujours est-il que j’ai fini par acheter ce tome.

Comme prévu, le dos change, autant dire que ma collection dépareillée ne va certainement pas aller en s’arrangeant (trois éditeurs différents, mais où s’arrêteront-ils ?), mais je me suis fait une raison. Pour le reste, on est plutôt dans la continuité, même si j’ai noté deux trois changements au niveau des traductions des noms (sans que la traductrice ne change pour autant, il faudra m’expliquer).

Sinon de quoi parle ce tome ? Des conséquences de la fin de la guerre contre l’adversaire : on y voit l’installation de Gepetto à Fableville, l’enterrement du prince Charmant, et comme dans toute bonne série qui se respecte, un nouveau méchant fait son apparition, plus maléfique que le précédent.

C’est très classique (j’imagine que les anciens ennemis vont devoir s’allier à un moment ou l’autre pour en venir à bout), mais l’histoire est plaisante à suivre, avec une bonne dose de chamboulements pour relancer l’intrigue. J’ai beaucoup aimé la très courte apparition de Fafhrd et du Souricier gris, certains passages sont très émouvants, et Rose Rouge semble promise à occuper désormais le devant de la scène.

Du coup je suis à nouveau curieuse de savoir où l’auteur va nous emmener, même si je crains en même temps une histoire pleine de clichés. Tout dépend des surprises de ce Mister Dark nous réserve, en tout cas l’ambiance ne va pas être aussi joyeuse si on dénombre autant de morts dans chaque tome !

Côté dessin, c’est toujours très chouette, mais j’ai un peu bloqué sur le premier chapitre est dessiné par Michael Allred dans un style très différent de celui de Mark Buckingham, si bien que j’ai eu un mal fou à reconnaitre les personnages, et la transition avec les autres numéros dessinés par Buckingham n’a pas été facile.

Mais dans l’ensemble, ça a été une lecture plaisante (même s’il me faudrait relire le tome 14 pour mieux l’apprécier, parce qu’il y a des choses que j’ai oublié), qui a su ravivé mon intérêt pour la série. Vous m’entendrez donc sûrement vous parler du tome 16 lorsqu’il sortira en France.

CITRIQ

mardi 8 mai 2012

Avance Rapide - Michael Marshall


Je n’étais pas partie pour participer à la lecture d’avril du Cercle d’Atuan, mais voyant les avis très positifs de mes chers camarades, et la taille du bouquin, j’ai emprunté la bestiole à la bibliothèque et je lui ai fait une petite place dans mon planning de lecture très chargé.

Avance rapide nous emmène sur les pas de Stark, une sorte de détective privé qui semble sorti droit d’un film noir (clope au bec, narration première personne et ton mystérieux inclus), à ceci près qu’il exerce ses fonctions dans le futur.

Ce futur est bien étrange, avec des cités qui atteignent la taille d’un pays, si bien qu’elles se divisent en quartiers indépendants tous plus déjantés les uns que les autres : il y a le quartier coloré dont les murs changent de couleur parfois même en fonction de votre humeur, le Centre (sorte de City poussée à l’extrême où les gens travaillent tout le temps), le quartier du son où il ne faut faire aucun bruit, le quartier rouge avec sa guerre des gangs permanente, et le quartier Chat où… vivent uniquement des chats !

Lorsqu’un ingénieur du Centre disparait mystérieusement, Stark est embauché pour le retrouver. La tâche n’est pas simple, et les ennuis par camion entier l’attendent bien évidemment sur son chemin.

A la lecture, Avance rapide est un roman fort sympathique, mais un peu exaspérant. L’ambiance film noir dans un monde où l’on en voit de toutes les couleurs est drôlement chouette (j’y ai pas trop accroché parce que je n’étais pas dans l’état d’esprit pour, mais objectivement, c’est bien travaillé).

L’univers complètement barré des quartiers est plein d’humour, de même que la narration mordante effectuée par Stark lui-même. A partir de la deuxième partie, le roman dévie dans un univers onirique encore plus fou (si c’est possible) et ô combien fascinant.

Ce qui est exaspérant, par contre, c’est que Stark est tout sauf un narrateur fiable : ses propos sont truffés d’un « je vous expliquerai plus tard », sauf que les explications en question ne viennent jamais. Drôle au début, le phénomène devient un peu usant au fur et à mesure.

Le ton du roman est plutôt léger, sauf pour la troisième partie, assez surprenante, qui comprend quelques propos très intéressants sur l’enfance et le rêve. Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi pertinent sur le sujet sous la couche de délire, et je l’ai d’autant plus apprécié.

Du coup, Avance rapide, sans être une révélation, se révèle un petit roman plaisant à lire, avec son mélange des genres bien maitrisé, et son univers barré plein de bonnes idées (surtout le quartier des chats !).

Avis des autres atuaniens : Falagar, Lelf, Lune

CITRIQ

dimanche 6 mai 2012

Tim Burton : l'exposition à la Cinémathèque


Le week-end dernier, je suis allée faire un tour à la Cinémathèque voir l’exposition sur Tim Burton. Comme toujours, c’était planifié de longue date mais organisé à la dernière minute, si bien que nous n’avions pas de billet coupe-file.

Heureusement, il y avait des gens très motivés dans notre petit groupe prêts à faire la queue bien avant l’ouverture (et je les en remercie grandement, je pense que mon cerveau n’aurait pas accepté de se lever à 7h un samedi matin !). Du coup nous étions dans la place avant 10h30.

Vu le titre et le lieu de l’exposition, on pourrait s’attendre à trouver des fragments de décors, des costumes, des objets, des extraits de film ou encore des story-boards. Mais en fait pas du tout, il y a tout juste la cagoule de Batman, les rasoirs de Sweeney Todd et le costume d’Edward aux mains d’argent.

L’exposition est surtout consacrée au Tim Burton artiste (et pas forcément au réalisateur), si bien que la majorité de l’espace (assez réduit au final, l’exposition n’occupe qu’un petit étage) est réservé à ses dessins, peintures et sculptures.

C’est un peu surprenant au premier abord, mais je me suis surprise à bien plus rentrer dans l’univers de Tim Burton de cette façon, en découvrant tous ses petits croquis, qu’ils soient liés ou non à un film.

Il a un style graphique très plaisant, qui évoque un peu les œuvres surréalistes par certains côtés, mais aussi les illustrations pour livre pour enfants, tout en étant truffé d’horreurs et d’humour noir. C’est assez particulier, mais ça m’a immédiatement parlé. Les quelques sculptures sont aussi fort chouettes.

Rassurez-vous, il y a quand même quelques éléments de cinéma. Après une première salle entièrement consacrée à ses œuvres d’art, l’exposition se poursuit sur une parcours chronologique de son premier film en stop-motion réalisé au lycée jusqu’à sa dernière réalisation en date, Dark Shadows.

Cela donne l’occasion de découvrir ses premières œuvres, notamment un Hansel&Gretel réalisé pour la télévision, à la fois minimaliste (vive les murs blancs en guise de décor) et déjanté (la peinture vole dans tous les sens). Et de dresser en passant la liste des films qu’on n’a pas vus, et celle des films qu’on reverrait bien.

Si on laisse de côté la foule (et encore, à 10h c’était tolérable, même si j’ai abandonné l’idée de voir certaines œuvres à l’entrée), c’est une exposition intéressante, qui nous fait rentrer dans l’univers si particulier de Tim Burton par une autre porte. D’ailleurs, j’ai tellement aimé ses dessins que j’ai investi dans le petit catalogue (certes trop peu illustré, mais pour moins de 15 euros, il est tout à fait honorable).

vendredi 4 mai 2012

Walking Dead 9-12 - Robert Kirkman

Je n’étais pas vraiment partie pour continuer la série Walking Dead (et encore moins la chroniquer), mais en allant chercher le tome 9 que j’avais réservé à la bibliothèque, j’ai dégoté les trois tomes qui suivaient, et je me suis offert une belle après-midi de lecture.

Même s’il y a toujours des passages qui me plaisent moyennement, j’ai trouvé ces quatre tomes plutôt agréables à lire, avec quelques bons rebondissements, de bonnes évolutions pour les personnages, et quelques réflexions tout à fait pertinentes.

Pour le coup, j’ai bien envie de revenir un peu plus en détail sur chacun des tomes. Spoilers au rendez-vous, vous vous en doutez.


9. Ceux qui restent

Ce tome-là est un tome de transition, entre la fuite de la prison après l’attaque du Gouverneur, et le démarrage d’une nouvelle intrigue grâce à l’arrivée de nouveaux survivants (qui filent vers Washington pour trouver un moyen d’arrêter les zombies). Et c’est un peu celui qui m’a fait reprendre goût à l’histoire, principalement pour un élément.

C’est l’histoire de Rick et du téléphone, sans doute parce qu’on le voit vraiment péter un câble, en toute tranquillité qui plus est. J’aime bien ce genre de folie douce qui s’installe, et la scène où il explique à Michonne qu’il parle à sa femme au téléphone et qu’ils en déduisent qu’ils sont tous les deux fous est une des plus touchante de toute la série.


10. Vers quel avenir ?

Revoilà donc notre joyeuse bande de héros sur la route vers Washington (tandis que l’atmosphère se dégèle un peu entre Rick et Abraham), ce qui ne fait pas que des heureux. Je me demande si Robert Kirkman est capable de nous écrire un personnage qui n’est pas fou ou le devient, qui ne cherche pas à tuer quelqu’un ou à se tuer lui-même.

J’imagine bien que dans une telle situation, tout le monde est forcément affecté d’une façon ou d’une autre, mais je crois qu’à l’heure actuelle il n’y a plus aucun personnage qui a été épargné dans son histoire. C’est vraiment le point de référence, la petite lueur d’espoir qui me manque (même si c’est probablement très réaliste comme ça).

Bref, être la route toute la sainte journée, permet à Rick de retrouver ses premiers compagnons du tome 1 (le père et son fils qu’on avait presque oublié). Seul le père est en vie, et pour le moment il me fait l’effet d’une bombe à retardement ce type. Vu que tous les personnages le sont à coup sûr (et ceux qui ont l’air le moins fous sont ceux qui nous horrifient le plus), ce sera probablement le dernier à exploser !


11. Les chasseurs

L’histoire continue (en route vers Washington, toujours), avec l’apparition d’un nouveau (un prêtre), des morts (forcément), et la question du cannibalisme qui se pointe enfin. Je dis « enfin » parce que ça m’étonne qu’on n’y ait pas eu le droit plus tôt (mais bon j’ai été tellement été traumatisée par La Route que ça ne me fait plus rien maintenant).

Le retour de bâton de notre joyeuse bande contre les cannibales ne se fait pas attendre, et ma foi, je suis assez contente de ne pas avoir plus de détails. Je pense que c’est vraiment dans ce tome qu’on se rend compte qu’ils sont tous brisés, d’une façon ou d’une autre. C’est toujours un peu ce qui me pose problème, vous noterez.


12. Un monde parfait

C’est assez marrant parce que j’y croyais vraiment à cette équipe de scientifiques qui bossait sur le problème à Washington en secret comme dans tous les films. Et là en début de tome, patatras c’était un gros mensonge d’un prof de lycée. Pour le coup j’ai bien aimé le retournement bien savoureux !

Et après trois tomes d’errance, nos héros retentent l’aventure de la vie en communauté sédentaire, où ils sont accueillis à bras ouverts par des gens profondément normaux, tellement normaux qu’ils soupçonnent le coup fourré.

C’est assez savoureux de constater le décalage, leurs difficultés voir leur incapacité à se réhabituer à une vie « normale ». C’est assez marrant parce que lorsqu’ils avaient construit leur refuge dans le pénitencier, l’élément perturbateur venait de l’extérieur de leur communauté (les anciens prisonniers, le Gouverneur).

Ici, ce sont eux les éléments perturbateurs, et on a vraiment l’impression qu’à un moment ils vont craquer et tuer tous ces gens trop normaux et trop propres sur eux. Affaire à suivre dans le tome suivant donc…

mercredi 2 mai 2012

Avengers - Joss Whedon


Dans l’univers des super-héros, il n’y a rien de plus marrant que de croiser les univers et de faire se rencontrer des personnalités complètement divergentes, d’où l’existence d’une Ligue de Justice côté DC, et des Avengers côté Marvel. Du coup, c’est presque étonnant qu’il ait fallu autant de temps pour arriver à sortir un (bon) film sur le sujet.

En même temps, l’attente en valait la peine, car il faut reconnaitre que Marvel a très bien géré son affaire, avec des films individuels d’abord (je n’avais vu que Iron Man 1&2, mais je vais certainement tenter de combler les trous du coup), puis un méga crossover sous la forme de Avengers.

Soyons honnêtes, le scénario tient en deux lignes : un grand méchant, Loki, complote avec de très méchants extraterrestres pour conquérir/détruire la Terre. Histoire d’éviter ça, Nick Fury réunit une belle brochette de super-héros (Iron Man, Hulk, Captain America, Hawkeye, Black Widow et Thor) qui pourraient l’arrêter, à condition qu’ils arrivent à travailler ensemble.

En même temps, on ne va pas voir ce genre de film ni pour la complexité de ses histoires, ni pour ses retournements de situation (il n’y a pas une scène qui ne soit pas prévisible). Et ça Joss Whedon l’a bien compris, puisque Avengers se résume à 2h20 de baston (entre super-héros, ou contre un ennemi commun quand ils se rappellent de son existence) et de vannes.

C’est un véritable festival d’ailleurs. Le passage où Iron Man et Thor qui se mettent dessus est excellent, et de manière générale, tous les dialogues entre super-héros sont cultes (avec une mention spéciale à Tony Stark qui visiblement possède un super pouvoir de sarcasme assez évolué).

Le film est une vraie réussite à ce titre, d’autant plus que chaque super a droit à son moment de gloire à sa façon, et qu’aucun ne prend franchement le pas sur l’autre (à part Iron Man pour les raisons précitées, et, en totale subjectivité, aussi parce que c’est Robert Downey Jr.).

Si on laisse de côté les maux de tête que provoque ce film (on en prend un peu trop plein les yeux et les oreilles pendant les batailles, je n’ose imaginer ce que ça donnerait avec la 3D en plus), c’est donc un très bon film de super-héros, très drôle, qui en met plein la vue, et qui donne envie de se replonger dans l’univers Marvel.