mardi 22 août 2017

La clé des vents (La Tour Sombre 8) – Stephen King

 « Il était une fois, bien avant que naisse le grand-père de ton grand-père, à la lisière d'une terre sauvage et inexplorée qu'on appelait la Forêt sans Fin, un petit garçon nommé Tim qui vivait avec sa mère, Nell, et son père, le Grand Ross. »
Vous pensiez en avoir fini avec La Tour Sombre ? Et bien non ! Même si le ka-tet de Roland a trouvé la conclusion de son aventure dans le septième opus, Stephen King a remis en scène ses héros dans le cadre d’une histoire supplémentaire, La clé des vents, paru en 2012. On aurait bien tort de se priver de ce sympathique bonus.

Dernier tome de la série, La clé des vents se situe chronologiquement entre les tomes 4 et 5 (Magie et cristal et Les loups de la Calla). On peut donc se demander à quel moment il est le plus pertinent de lire ce tome 4,5, en cours ou en fin de cycle. Pour ma part je trouve plus intéressant de le lire comme un tome 8, on apprécie mieux les références et ça donne une dernière occasion de revenir à nos héros. Mais pour ceux qui préfèrent le lire après le tome 4, il fait parfaitement le pont avec le tome 5.

On retrouve donc nos héros à peine échappés du palais d’émeraude et de retour sur le Sentier du Rayon, en direction des Callas. Sur la route, un phénomène météorologique étrange les oblige à trouver refuge dans un village abandonné.

Pour passer le temps, Roland leur raconte une aventure de sa jeunesse dans laquelle vient s’insérer un conte de son enfant, la fameuse Clé des vents qui donne son titre au roman. C’est donc une belle histoire imbriquée à laquelle on a le droit.

Lire La clé des vents est très agréable parce qu’on retrouve un peu tout ce qui fait le sel de la saga : d’abord les échanges émouvants et drôles entre les membres du ka-tet et l’ambiance post-apo sur le Sentier du Rayon ; ensuite le retour à l’ancien temps du passé de Roland où règne une bonne odeur de western et de mystérieuses créatures (ici un garou) ; enfin un ton épique qui accompagne un conte très prenant, qui à l’image de L’œil du dragon sait être enfantin sans pour autant oublier d’être horrible.

Prenant, juste long comme il faut et joliment illustré, La clé des vents est un post-scriptum plaisant et bien construit, dont on savoure les petites références et les éléments complémentaires qui viennent enrichir l’univers. C’est très agréable de conclure ainsi la série, cela donne l’impression que la quête des héros se poursuit ainsi sans fin !

D'autres avis : Alys, Tortillapolis, Zaela

284 p.

4 commentaires:

Alys a dit…

Oui oui oui! :)
"Lire La clé des vents est très agréable parce qu’on retrouve un peu tout ce qui fait le sel de la saga" --> C'est tellement ça. C'est un peu un doudou. <3

Vert a dit…

@Alys
En fait le film m'a un peu fait le même effet que ce roman, c'est des histoires complémentaires doudou ^^

Tigger Lilly a dit…

C'est chouette les livres doudou ^^ J'aurais bien aimé ressentir ça avec le dernier Harry Potter :'(

Vert a dit…

@Tigger Lilly
Tu peux te rattraper avec celui-là ^^